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Fête du trône: le Maroc opère, en sept ans, un sursaut patriotique d'envergure |
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Toute entière, la nation marocaine dans l'unité de sa diversité, s'apprête à célébrer le septième anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au glorieux trône de Ses ancêtres. Un évènement qui fait partie de nous-mêmes, et que nous fêtons depuis de nombreuses années en tant que date repère dans notre histoire.
Au peuple marocain, il permet de se ressourcer, la main sur le coeur, dans les riches valeurs qui fondent son histoire, de se remémorer, l'esprit bien en éveil, les grands défis que le Maroc a pu relever, à travers l'histoire, de visionner mentalement, la mémoire toujours vivace, les sacrifices communs du peuple et de ses Rois pour la Patrie et d'entrevoir enfin, sur cette base, le chemin qui reste à parcourir.
Si la fête du trône constitue une réaffirmation des constantes que sont les valeurs fondatrices de la Nation et du système politique marocain de monarchie constitutionnelle à caractère séculaire, elle vient chaque année rappeler à tout marocain l'itinéraire parcouru, les impératifs de l'heure, mais aussi le rôle que joue le Royaume sur la scène internationale et en faveur des causes de la paix, de la sécurité et de la solidarité dans le monde.
Sous le règne de Feu SM Mohammed V, le peuple marocain célébrait la fête du trône dans l'euphorie de l'indépendance retrouvée, et de l'amorce de ce que le défunt Souverain, appelait le Grand combat (Al-Jihad Al-Akbar). Avec Feu SM Hassan II, cette fête était célébrée sous l'angle de la reconstruction de l'Etat, avec la mise en place des institutions constitutionnelles et d'une administration territoriale et l'organisation de la vie politique.
Aujourd'hui, sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, nous vivons cette fête avec un tout autre esprit, celui de la modernisation de l'Etat, avec comme objectifs fondamentaux, la mobilisation constante pour la défense de notre intégrité territoriale, la consolidation de l'Etat de droit, avec comme corollaire les droits de l'Homme, la réactivation du débat démocratique, l'édification d'une économie dynamique et compétitive, qui s'intègre dans l'économie libérale mondiale, sans préjudice à l'économie marocaine, avec un effort colossal de mise à niveau du tissu industriel marocain.
Ces objectifs fondamentaux, qui, regroupés ou pris isolément, se déclinent en un défi ouvert, auquel le règne de SM le Roi Mohammed VI oppose un combat frontal.
A la lecture des seuls discours et messages de SM le Roi, de Juillet 2005 à Juillet 2006, on se rend compte qu'ils ont pertinemment investi le champ de la réflexion pour fixer des objectifs à atteindre, définir les moyens d'y parvenir, arrêter la démarche à suivre et réunir les conditions à même de mener le Maroc au succès escompté.
Un effort qui implique l'Administration et les administrés, pour la réalisation d'objectifs communs. Cette démarche est mise en oeuvre avec un succès éclatant dans le domaine social, plus particulièrement où des associations non lucratives investissent, sous l'impulsion royale, le champ social, comme acteurs, aux côtés des pouvoirs publics, pour atténuer les difficultés de certaines catégories sociales dans le besoin et les intégrer dans la société.
Rétablir l'équilibre entre les villes et la campagne
Dès les premiers jours de Son règne, SM le Roi avait, en effet, privilégié le contact direct avec son peuple, en sillonnant le Royaume de bout en bout, du Nord au Sud, d'Est en Ouest, allant à la rencontre de Son peuple jusqu'aux contrées les plus lointaines, allant jusqu'au bivouac avec les sinistrés d'Al-Hoceima et sa région.
Le but était de prendre le pouls du peuple, d'écouter directement ses doléances et ses attentes. La démarche royale a empli les coeurs de joie, car, le train marocain du développement, de la croissance, de la répartition équitable des richesses, ne manquera aucune station et s'arrêtera à toutes gares, à la campagne, comme en ville.
Le milieu rural est aujourd'hui inscrit dans les priorités des pouvoirs publics. Il s'agit de rehausser le niveau de vie du milieu rural, de le doter des infrastructures sociales nécessaires, dans le cadre d'une nouvelle politique de mise à niveau, visant à rétablir l'équilibre entre les villes et la campagne.
L'accueil qui a été partout réservé à SM le Roi, qui s'est trouvé à chaque fois en face d'une foule en masses compactes, imposante par son allégresse, dans une atmosphère de jubilation, de déferlement d'ardeur patriotique, d'émotion commune. C'est l'image d'un Roi au service de Son peuple, et de l'autre côté, celle d'un peuple, qui, dans l'adversité, n'a d'ultime recours que son Roi.
Un effort de longue haleine
Les réformes en tout genre allaient aussitôt pleuvoir embrassant pratiquement tous les domaines, et surtout, mettant chacun devant ses responsabilités : les autorités publiques d'abord, pour assumer leur rôle de régulation, d'orientation, d'encouragement, d'aide et d'assistance.
Les élus ensuite, tous niveaux confondus, pour jouer le jeu de la démocratie, une démocratie à deux têtes avec d'une part, une majorité issue des urnes en charge des affaires publiques, et d'autre part, une opposition sortie de ces mêmes urnes, accrocheuse mais constructive agissant dans le sens de l'alternance qui est le propre de toute démocratie vivante.
Les partis politiques en troisième lieu, en tant qu'acteurs principaux de la vie politique et d'écoles de formation, d'encadrement et de sensibilisation, suivis des syndicats en tant que centrales devant concourir à l'organisation du champ du travail et à la défense des intérêts des travailleurs dans le respect de la loi, et en ayant toujours présente à l'esprit, l'impérative adéquation à observer entre ce que nous ambitionnons pour notre pays et notre peuple, et ce que nous pouvons réellement au regard de nos moyens, et de nos contraintes endogènes et exogènes.
La société civile enfin, ce laboratoire d'idées qui doit pour intégrer cet élan réformateur, brasser en continu, suggestions réalistes, remarques pertinentes, et interpellations motivées. Aujourd'hui, après sept ans de règne, et au regard des grands chantiers lancés dans le pays, devant générer la création de plusieurs centaines de milliers d'emplois, il est permis de dire que le Royaume, dans cinq à dix ans, fournira au monde une nouvelle face d'un pays moderne, débarrassé de ses poches de pauvreté et doté d'infrastructures autoroutières, portuaires, aéroportuaires modernes.
L' autre constat est que Royaume est pleinement engagé dans une phase de consolidation de l'Etat de droit, qui impressionne les diplomates étrangers en poste à Rabat, sur plusieurs terrains.
La liberté de ton prise par les différents acteurs de la vie politique, sociale et dans la presse, constitue, incontestablement, une évolution majeure dans notre pays, incomparable dans le monde arabe. Elle constitue un indicateur largement positif de cette étape, qui suscite l'admiration des grands leaders du monde ainsi que des ong internationales spécialisées. Aujourd'hui, on peut dire que le Royaume a opéré un véritable sursaut patriotique. L'objectif étant l'instauration d'une véritable démocratie, avec ses dimensions économique, sociale et culturelle. Le chantier ayant été lancé, il va falloir poursuivre l'effort, qui est un effort de longue haleine, qui suppose la contribution de tous.
Source : menara.ma |
| 30/07/2006 |
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