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Clôture en apothéose de la 14e édition du Malhoun



Le rideau est tombé, dimanche soir à Rissani, sur la 14e édition du Festival national Sijilmassa du melhoun, initié par le ministère de la Culture en partenariat avec la province d'Errachidia, à la grande joie des férus de l'art sublime qui ont renoué, trois soirées durant, avec la magie du verbe.


La soirée de clôture, organisée au Centre d'études et de recherches alaouites à Rissani, a permis au public de goûter à un plateau varié, animé par les orchestres Ziryab d'Oujda, Ahmed Bourqia d'Azemmour et Al Watar de musique (Salé), venus tous célébrer le Melhoun dans son berceau, le Tafilalet.

Référence à une culture populaire composée où coexistent le religieux, le profane et le fantastique, le Melhoun qui est certes un art du sens et du texte, ne peut se résumer à la seule poésie ou musique exprimant des sentiments, il est la mémoire qui a construit l'histoire du Maroc, comme a tenu à le souligner Salem Abdessadeq, enseignant chercheur, dans une intervention en marge de ce festival.

Le Melhoun a instruit ses enfants et incité les Marocains à s'attacher à tout ce qui est beau et sublime, a-t-il ajouté. Pour M. Abdessadeq "ce trésor qu'on peut dénommer ‘diwan des Marocains' est aussi la seule forme d'art qui a joué à la perfection le rôle de trait d'union entre le passé et le présent de notre peuple, que ce soit sur le plan de l'espace ou des différentes cultures".

Cette édition a été marquée par un hommage rendu au poète Sidi Mohamed Laanaya, qui compte à son actif plusieurs qsidas du madih, Ghazal, histoire et achaqi.

Le programme de cette édition, organisée du 30 mai au 1 juin à Errachidia, Rissani et Erfoud, a concocté pour le public une sélection des meilleures troupes de Meknès, Erfoud, Fès, Safi, Azemmour, Salé, Errachidia et Taroudant.

Le centre premier du Melhoun est, de l'avis des spécialistes, la région du Tafilalet. De là sont issus les ténors, les grands poètes qui, en émigrant vers les grandes villes du Maroc, ont permis au Melhoun de rayonner et de se développer avec le soutien d'un corps d'artisans et de métiers d'art mais aussi avec le contact des arts citadins.

La rencontre du melhoun avec le "zajal" andalou, le "mouwashah" et la poésie classique le fait progresser peu à peu : il développe de nouveaux thèmes, de nouveaux mètres et rythmes et une versification savante et riche. La langue du Melhoun a investi le champ de l'ornementation et du vocabulaire recherché.

Source : MAP Errachidia
02/06/2008

 

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