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Meknès : De nouvelles unités de santé |
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La santé publique à Meknès sera renforcée d'un nouveau centre d'oncologie implanté à l'hôpital Moulay Ismail. Sa réalisation qui se chiffre à six milliards de centimes, est financée conjointement par l'association Lalla Salma pour la lutte contre le cancer, le Ministère de la santé publique, le conseil régional et les conseils préfectoral et provinciaux de la région de Meknès Tafilalet indique Mohamed Abdelouahab Cherradi, délégué du Ministère de la santé à la préfecture
de Meknès en précisant que ce projet s'inscrit dans le cadre de la politique de décentralisation et du rapprochement des services de santé au citoyen. L'établissement, qui sera opérationnel à partir de l'année prochaine, comportera un centre de chimio-thérapie, deux bunkers pour la radio-thérapie et un pavillon pour la curithérapie.
La construction d'une maison pour les malades nécessiteux ou venant de contrées lointaines est également prévue pour accompagner ce projet du centre qui revêt une grande importance pour les malades de Cancer. «La gestion de la maison de vie sera assurée par l'association qui s'est engagée également à l'achat des médicaments et si nécessaire à l'organisation de journées de sensibilisation et de formation au profit des malades et de leurs familles », ajoute le délégué du Ministère de la santé. L'autre projet qui ne manque pas d'intérêt et qui a un lien étroit avec le centre d'oncologie, concerne le centre de référence. Il sera dédié aux consultations du cancer et au dépistage du cancer chez la femme notamment le cancer du sein et du col de l'utérus). Et ce à l'instar du centre de la même spécialité, basé à rabat. Ce dernier, en cours de construction à l'hôpital Mohammed V sera opérationnel dans trois mois. Un deuxième centre du même type sera également créé à Errachidia. L'enveloppe budgétaire consacrée pour ces deux derniers projets se chiffre à six million de dirhams dont quatre millions dirhams sera supportés par l'association Lalla Salma.
Pour Mohamed Abdelouahab Cherradi, délégué du ministère de la Santé à la préfecture de Meknès, ces actions seront suivies de deux opérations analogues à Khénifra et à Midelt et entrent dans le cadre de la généralisation des centres de Référence au niveau de la région. Le dernier projet présenté est relatif à la création d'un dépôt de médicaments. En construction à l'hôpital Moulay Ismail, ce dépôts devrait desservira toute la région de Meknes Tafilalet. De son côté, le projet du centre d'hémodialyse réalisé à l'hôpital Moulay Ismail. Depuis quelque temps est l'oeuvre d'un mécène. A noter aussi, que conformément à la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie à court terme (2008-2012) du Ministère de la santé, la délégation de la préfecture de Meknès a pris les dispositions qui s'imposent, selon Mohamed Abdelouahab Cherradi, pour lutter contre la mortalité infantile et maternelle.
Il s'agit de entre autres de l'établissement d'accueil personnalisé, la garde résidentielle, la disponibilité des médicaments vitaux… Résultat, 3 décès seulement ont été enregistrés en 2008 contre 12 décès enregistrés en 2007. Ce qui est pour le moment satisfaisant pour le délégué de la santé en vue notamment des moyens limités mises à la disposition des unités de santé publique. A noter que la population totale de la préfecture est estimée à 749. 000(2,40 %de la population nationale) dont 562.370 citadins et 186.630 ruraux. La population cible, selon les chiffres de la santé publique concerne les naissances(13.751),les enfants âgés de 0 à 11mois(13.175), de 12 à 23mois(13.078), de 24 à 59 mois(38.080) et de 0 à 59 mois (64.333) et les femmes (220.603) et femmes mariées (112.508).
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L'infrastructure en chiffres
L'infrastructure de base compte 4 hôpitaux de 1 125 lits et 60 établissements pour les soins de santé de base. Cela se traduit par un lit pour 666 personnes et un ESSB pour 12 483 personnes. Les ressources humaines sont de l'ordre de 256 médecins, 1 154 infirmiers, 7 dentistes, 5 pharmaciens et 8 assistants médicaux. De fait, la préfecture compte un médecin pour 2 926 malades, un infirmier pour 649 personnes, un dentiste pour 10 700 personnes et un pharmacien pour 149 800 personnes.
Source : Mokhtar LAKHSSASSI | LE MATIN |
| 14/02/2009 |
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