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Errachidia: rencontre sur le rôle des secteurs dans le dévéloppement local |
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L'agriculture, le tourisme et les mines sont des secteurs clés qui pourraient représenter, s'ils sont revalorisés et repensés selon une stratégie novatrice, une forte valeur ajoutée pour le développement socio-économique de la province d'Errachidia, ont souligné les participants à une journée...
L'agriculture, le tourisme et les mines sont des secteurs clés qui pourraient représenter, s'ils sont revalorisés et repensés selon une stratégie novatrice, une forte valeur ajoutée pour le développement socio-économique de la province d'Errachidia, ont souligné les participants à une journée d'étude organisée, jeudi à Erfoud, sur le rôle de ces secteurs dans la promotion du développement local.
Initiée par le Conseil urbain d'El Jorf et les acteurs de la société civile en partenariat avec l'Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI), dans le cadre de la mise en oeuvre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), cette rencontre a été l'occasion de débattre des moyens pouvant déclencher une dynamique au niveau de la région et mettre en valeur le rôle que les secteurs précités peuvent jouer dans la promotion du développement local.
Ouvrant cette journée, le gouverneur de la province d'Errachidia, M.Abdellah Amimi a salué cette initiative qui témoigne de la volonté de tous les acteurs d'accompagner le processus de développement initié par SM le Roi, ajoutant que les grands chantiers que connaît le Maroc prennent en compte les besoins spécifiques de la population en fonction des facteurs qui favorisent l'essor de l'économie nationale.
Les grandes réformes entreprises par le Maroc ainsi que les avancées réalisées en matière d'édification de l'Etat de droit et de réconciliation avec le passé, a-t-il poursuivi, ont suscité le grand intérêt des instances internationales et régionales, rappelant les principes fondamentaux de l'INDH qui place l'élément humain au centre d'intérêts.
Pour sa part, Mme Kenza Aquertit-Mzibri, directrice des programmes parlementaires (NDI-Maroc) a indiqué que la tenue de cette rencontre reflète le partenariat entre les instances élues et les acteurs de la société civile dans l'objectif de dégager une stratégie concertée sur les moyens de promouvoir le développement local.
Le NDI est une ONG qui oeuvre pour le renforcement et le développement de la démocratie à travers le monde. Ayant son siège à Washington, elle accorde un appui pratique aux leaders politiques et acteurs de la société civile pour l'établissement de valeurs et institutions démocratiques dans leurs pays.
Le directeur de l'Office régional de mise en valeur agricole du Tafilalet a, de son côté, mis en avant les potentialités d'investissement prometteuses au niveau de la région du Tafilalet, notamment l'infrastructure de base et la main d'oeuvre qualifiée.
Le secteur agricole, a-t-il dit, offre une diversité écologique et un patrimoine foncier importants, des possibilités de développement des cultures biologiques, outre une assistance technique aux institutions performantes.
En matière de production végétale, les investissements potentiels pourraient s'orienter vers la création d'exploitations modernes de palmier dattier, ainsi que les vergers de rosacés et autres espèces fruitières.
Ils pourraient aussi s'orienter vers la mise en place de cultures de rentes et légumineuses bien adaptées aux conditions locales (henné, cumin, sésame, Gombo, pomme de terre..), la création de pépinières fruitières (oliviers et rosacées..) et la production de semences de cultures diverses.
Pour sa part, le délégué provincial du Tourisme a souligné que la province d'Errachidia est devenue une destination privilégiée des investisseurs nationaux et étrangers, ajoutant que la position géographique de la province, son passé historique, la diversité de ses composantes culturelles et naturelles sont autant d'atouts qui lui procurent une vocation touristique de premier choix.
Le produit touristique est réparti en quatre principaux thèmes, à savoir le tourisme culturel, le tourisme oasien et du désert, le tourisme de montagne et le thermalisme et les cures de bain de sable, a-t-il poursuivi.
Il a souligné que l'infrastructure hôtelière disponible dans la province, ainsi que le nombre des touristes toujours croissant augurent de la bonne santé du secteur au niveau de la région, ajoutant que tous les indicateurs militent pour la concrétisation de la vision 2010.
Quant au directeur provincial de l'énergie et des mines à Errachidia, il a expliqué que le secteur minier dans la province renferme deux domaines caractérisés notamment par leur richesse en diverses substances minérales (plomb, zinc, manganèse, cuivre, barytine, fluorine, pyrophylite et les indices de métaux précieux ainsi que les roches ornementales et le marbre fossilifère).
A fin 2005, le secteur minier au niveau de la province a réalisé une production de 206.674 tonnes pour une valeur 20,497 millions dh, a-t-il rappelé, ajoutant que ce secteur contribue au développement socio-économique de la province, à travers la création de 700 emplois directs et autres emplois indirects et la réalisation d'un chiffre d'affaires de l'ordre de 65 millions dh.
Parmi les orientations stratégiques préconisées par la direction provinciale figure notamment le développement de la "petite mine", l'étude et le suivi des projets à caractères miniers et énergétiques et le renforcement du contrôle dans les chantiers miniers.
Au terme de leurs travaux, les participants à cette rencontre ont appelé notamment à valoriser les secteurs clés, à assurer une gestion rationnelle des ressources en eau, à réhabiliter les khettaras et à prendre les mesures appropriées en vue de préserver l'équilibre écologique de la région et à impulser une nouvelle dynamique à même d'assurer l'essor économique escompté.
Ils ont recommandé l'adoption d'une stratégie basée sur une gestion intégrée et durable de l'eau en vue d'assurer la pérennité de cette ressource vitale et la lutte contre toutes les formes de dégradation de l'écosystème.
Ils ont aussi appelé à développer d'autres destinations touristiques et à favoriser une implication effective de la société civile dans l'élaboration des stratégies de développement local.
Source : MAP | menara.ma |
| 31/03/2006 |
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