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Dès aujourd’hui à Errachidia, Journées nationales sur la biodiversité



« Quel développement pour un patrimoine naturel et culturel ? », c’est sous ce thème que seront organisées, aujourd’hui et demain à Errachidia, les Journées nationales sur la biodiversité, à l’initiative de la Faculté des Sciences et Techniques d’Errachidia, de l’Association marocaine de la biodiversité et de l’Institut Scientifique de Rabat.


Organisées en partenariat avec la province d’Errachidia, le Conseil régional de Meknès-Tafilalet et le Centre Tarik Ibn Zyad, ces journées ressortent comme un espace de réflexion et d’échange entre divers acteurs locaux de développement dont la préoccupation du moment est de s’inscrire dans une dynamique visant la promotion et la préservation des patrimoines naturel et culturel des oasis en vue d’un développement intégré et durable.

Une orientation à mettre à l’actif des organisateurs de par la thématique choisie et dont l’importance peut être appréhendée de nos jours à l’aune de tous ces enjeux qu’elle induit et qui se déclinent en termes d’enjeux écologique, économique et ethnique.

Dans cette approche, il est essentiel de souligner que la biodiversité dans notre pays a subi d’importantes altérations causées par la dégradation des écosystèmes à travers notamment, l’exploitation abusive des ressources naturelles, les surpâturages, l’urbanisation sauvage, les défrichements...

Selon des estimations d’experts, notre pays perd, chaque année, plus de 31 000 hectares de forêts et quelque 5000 hectares sont défrichés en particulier dans le Rif, le Haut-Atlas, le Souss et les Hauts plateaux du Centre. Parallèlement ce sont environ dix espèces de mammifères qui sont menacés de disparition aujourd’hui et au moins une dizaine d’espèces midificatrices ont disparu depuis le début du XXème siècle.

C’est aussi le cas pour plusieurs variétés de plantes. En effet, sur les 7000 espèces de plantes vasculaires qui composent la flore du Maroc (avec un taux d’endémisme d’environ 20%), environ 1000 taxons sont menacés, soit plus de 14% et pas moins de 194 espèces de végétaux vasculaires supérieures endémiques du Maroc sont classées comme rares ou en danger par l’Union Mondiale de la Nature (UICN).

C’est dire qu’on est en face d’une situation qui requiert que des actions énergiques, impliquant l’ensemble des acteurs, soient entreprises pour protéger la biodiversité, faute de quoi nous risquons de perdre à jamais les services écologiques soutenus par la biodiversité ainsi que l’opportunité de récolter à l’avenir l’ensemble de ses bénéfices potentiels pour l’humanité.

Une telle approche est d’autant plus nécessaire de nos jours, surtout si l’on sait que la plus grande partie de la biodiversité qui nous entoure, ses changements actuels, ses impacts sur les processus et services écologiques dont nous dépendons et nombre de ses utilisations potentielles restent encore inconnus, selon les experts.

Ceux-ci admettent également que les écosystèmes qui abritent la biodiversité la plus grande sont encore peu compris car ils constituent des ensembles très complexes d’espèces et d’interactions avec l’environnement physique. Bien des défis qui interpellent aujourd’hui, l’ensemble des acteurs de développement notamment, les décideurs politiques, les élus, les opérateurs économiques, les ONG de développement et la société civile.

A charge pour ces acteurs de faire en sorte à ce que la biodiversité devienne partie intégrante du développement social et économique.

Cette approche est impérative, alors que personne dans le contexte actuel, n’est à l’abri des répercussions négatives engendrées par les dégradations multiformes de la biodiversité et de l’environnement de façon générale.

Nous saisissons ainsi, pourquoi notre pays, conformément aux hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a érigé en priorité absolue, une politique et une stratégie axées sur la valorisation et la protection des ressources de la faune et de la flore. Les journées d’Errachidia s’inscrivent donc, fondamentalement, dans cette vision soutenue, pour organiser et favoriser le partage des connaissances et une allocation plus judicieuse des ressources aux fins de faire de la biodiversité une composante essentielle du développement intégré et durable. Faire également à ce que les modes de production et de consommation favorisent la préservation à long terme des ressources vivantes et des écosystèmes.

Source : Abdelkader MOUHCINE | L'Opinion
05/05/2006

 

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