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Les plantes médicinales et aromatiques, un secteur à fort potentiel encore peu exploité



Le secteur des plantes aromatiques et médicinales a reçu, depuis l'année dernière, un soutien particulier de l'Usaid.

La création toute récente de la Société marocaine des plantes aromatiques et médicinales (Somapam) en est une démonstration.
Elle visera à porter le projet Partenariats agricoles pour la productivité et la prospérité (AP3).

Reste qu'à l'heure actuelle, le débat est encore dédié à la stratégie nationale à retenir pour promouvoir le domaine.

Le Maroc recèle pourtant de richesses aussi diverses que de qualité. L'élaboration d'une politique dans ce sens permettra de les valoriser.

Selon les chiffres publiés par AP3, «le Maroc compte environ 500 espèces de plantes aromatiques et médicinales dont 15% représentent la flore. Un grand nombre est endémique».

Il a été constaté par ailleurs que les plantes cultivées ne contribuent
uniquement qu'à hauteur de 2% de la production globale. La forte propension des plantes aromatiques et médicinales spontanées traduit une absence de stratégie agricole autour de ce pôle à forte valeur ajoutée.

Les chercheurs, réunis autour de ce type de culture, ont constaté par ailleurs que «l'exploitation des PAM spontanées par adjudication laisse une recette minime aux caisses communales ne dépassant pas les trois millions de dirhams par an».

Principale conséquence : le faible revenu aux populations locales.
Toujours est-il que le volume des exportations ne cesse d'augmenter. En 2004, cette grandeur atteignait 20 millions de dollars. A lui seul, le marché américain absorbe 1,5 million de dollars par an.

Les freins au développement demeurent toutefois nombreux. Le respect des normes de qualité et de sécurité en représente le premier compte tenu des exigences des marchés étrangers.

Le circuit, de la production à la commercialisation, ne permet pas également une traçabilité des produits. Cerise sur le gâteau, certaines plantes rares ne permettent pas de garantir des volumes de commandes en direction des marchés extérieurs.

«Compte tenu des actions naturelles et anthropogéniques telles que la construction des routes et des barrages, l'expansion des villes, le déboisement, la désertification, les politiques agricoles et la dégradation des sols, la durabilité d'approvisionnement à l'avenir de certaines espèces ne peut être garantie», explique le Pr El Rhaffari Lhoussaine, enseignant à la Faculté des sciences et techniques Errachidia et membre actif dans la valorisation des PAM.

Les défenseurs de ce patrimoine naturel se sont ainsi engagés à déterminer les problèmes et contraintes liés à la ressource.

En clair, ce premier volet de la stratégie visera à débattre sur le statut actuel des PAM et de leur avenir, sur les besoins en matière de technologie pour ce type de plantes. Il s'agira également à ce niveau d'identifier les menaces qui pèsent sur la biodiversité des PAM et de mettre en place des actions spécifiques pour la protection de cette richesse naturelle.

Le second volet de la politique retient la réorganisation de la filière pour la réhabiliter dans son image. La finalité étant directement liée à l'écoulement de ces produits sur les marchés étrangers. Cette seconde action passera également par le rehaussement de leur qualité.

La protection du label et une démarche marketing devant concourir pour leur part à rendre plus compétitive la filière.
Enfin, le développement de ce type de plantes devra rehausser les revenus des populations qui s'y rattachent.

Pour l'heure, la prise de conscience est certaine. L'action devra rapidement suivre pour accélérer les processus. Car il en va de la survie de
plusieurs espèces…

Bref, ce sont toutes ces contraintes qui ont poussé chercheurs et officiels à imaginer une stratégie dont le but sera justement de valoriser ce type de cultures.
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Le safran, un produit cher et précieux à préserver


Produit cher et précieux, le safran est une des ressources naturelles à forte valeur ajoutée tel que décrit par les chercheurs, «le safran, Crocus sativus L., est une plante monocotylédone vivace, de 10 à 30 cm de haut, de la famille des Iridaceae, cultivée pour ses fleurs.

Les feuilles sont de couleur vert foncé (face supérieure) et blanchâtre (face inférieure), étroites, linéaires et en gouttière. Les fleurs sont grandes, violacées et veinées de rouge. Elles comportent de longs stigmates trifides, de 2,5 à 4 cm de long et de couleur rouge vif lorsqu'ils sont encore sur la plante».

Et ce sont ces pièces florales qui sont recueillies et commercialisées. Les qualités que revêt le safran font que son utilisation est multiple. «Il est utilisé en cuisine, en pharmacologie et en coloration.

Ainsi, l'arôme délicat et épicé des stigmates et leur pouvoir colorant sont exploités pour parfumer et colorer de nombreuses préparations alimentaires (plats cuisinés, desserts, boissons, etc.)», expliquent les membres du projet AP3.

Il reste que le safran est sujet à fraude surtout lorsqu'il est transformé. Dans le cas de cette plante précisément, la mise en place d'une traçabilité sera plus que bénéfique.

Source : Dounia Essabban | LE MATIN
10/10/2006

 

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