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Secteur du palmier-dattier : Un potentiel considérable à promouvoir



Du 26 au 28 courant, Erfoud accueillera la Foire nationale des dattes sous le thème « L’organisation des producteurs et la valorisation des productions oasiennes, gage du développement des oasis ».


Quatre axes principaux seront au centre d’intérêt des organisateurs, en l’occurrence l’Office Régional de Mise en Valeur du Tafilalet (ORMVA/TF), à savoir la diversité biologique du palmier-dattier et les techniques de valorisation de la production, les techniques d’irrigation à économie d’eau, les recettes agronomiques à base des dattes traditionnelles ainsi que les articles d’artisanat confectionnés à base de sous-produits du palmier-dattier.

Une orientation qui démontre tout l’intérêt des pouvoirs publics et leur détermination à promouvoir ce créneau sur de nouvelles bases, et ce, en droit fil aussi bien de l’objectif du plan d’action en faveur de l’agriculture et du monde rural ainsi que de l’objectif de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain.

Sachons pertinemment que ce créneau recèle des potentialités énormes.

En attestent les données de l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole selon lequel la production prévisionnelle du palmier-dattier, qui constitue la principale activité agricole au niveau du Tafilalet, devrait atteindre cette année 35.000 tonnes, en augmentation de 75% par rapport à la dernière campagne agricole et de 34% en comparaison avec une année normale (26.000 tonnes).

Cette production, jugée record d’après l’Office, a été favorisée par les importantes précipitations qui ont touché toute la région ainsi que par les efforts soutenus déployés d’ordre tant incitatifs que d’encadrement à la faveur des agriculteurs de la zone. Force est de souligner que la palmier-dattier, qui constitue le pivot de l’écosystème oasien des régions sahariennes et pré-sahariennes, contribue, en ce qui concerne notre pays, à hauteur de 40 à 60% à la formation des revenus agricoles pour quelque un million d’habitants. De même qu’il contribue à la stabilité des populations dans les oasis par la création de plus de 1,5 million journées de travail annuellement.

C’est dire toute l’urgence qu’il y de saisir pareille rencontre pour revisiter le secteur, identifier les problèmes qui entravent son développement et s’inscrire dans une logique de travail en partenariat pour venir à bout des problèmes que vit le secteur.

C’est un appel pressant donc aux producteurs, aux coopératives de production, aux instituts de recherche et de développement, aux opérateurs privés, aux services du ministère de l’Agriculture, aux ONG de développement et à l’ensemble des intervenants afin qu’il coordonnent leurs actions et œuvrer de concert pour parer aux dangers d’une spirale négative conséquence de diverses agressions que subissent les palmeraies (sécheresse, avancée de la désertification, phénomène d’ensablement,...) et qui risquent d’avoir des retombées dramatiques sur les populations des milieux oasiens.

Sur ce même chapitre, il ne faut pas négliger non plus l’urgence qu’il y a de réactiver les dispositions du Plan National pour le Développement des Palmeraies du Sud marocain.

Ce plan qu, faut-il le rappeler, a démarré en 1986, actualisé en 1998, prévoit entre autres la reconstitution des palmeraies et l’amélioration des techniques de conduite culturale, volets qui sont aujourd’hui d’une actualité brûlante. En effet, toutes les données s’accordent à reconnaître qu’une importante proportion de notre palmier a dépassé l’âge de production, d’où la nécessité de rajeunissement des vergers. Bien d’autres contraintes y pèsent également, s’agissant des maladies comme par exemple le Bayoud, fléau qui a détruit les 2/3 de la palmeraie marocaine en un siècle faisant que de très bons cultivars ont presque disparu du patrimoine génétique national.

La Foire nationale des dattes, qui se tiendra donc du 26 au 28 octobre, sera l’occasion idoine pour les divers acteurs et intervenants dans le secteur, vivement interpellés, afin de poser les vrais problèmes et d’essayer d’apporter les solutions appropriées pour faire à ce que ce secteur puisse jouer le rôle qui lui échoit dans le milieu oasien, celui de générateur de richesses et de créateur d’emplois à la faveur des populations qui y vivent.

Source : Abdelkader MOUHCINE | L'Opinion
22/10/2007

 

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