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Aïd Al Adha : Pas de pénurie du cheptel destiné au sacrifice



Malgré le retard des pluies et la flambée des prix des aliments destinés à l'engraissement du bétail, le marché sera bien achalandé pour l'Aïd Al Adha. C'est en tout ce qu'affirme Saïd Sagouri, directeur de l'Association nationale des éleveurs ovins et caprins (Anoc). Contacté, il a indiqué que les effectifs destinés au sacrifice sont autour de 7 millions de têtes alors que la demande est de presque 4,5 millions.


Pas d'inquiétude, donc, quant à l'approvisionnement des marchés. En effet, les éleveurs ont évité le pire grâce à l'effet d'entraînement de la campagne précédente qui fut bonne. Cette année, le mouton sera, toutefois, moins gras que celui de l'année dernière. Cela s'explique par la pénurie d'aliments et par leur cherté. Selon Abderrahim El Handouf, secrétaire général adjoint de la Fédération nationale de l'agriculture affiliée à l'UMT, le prix de l'orge a touché le plafond de 3,5 DH le kilo, alors qu'en situation normale, il varie entre 1,5 et 2 DH. Néanmoins, pour S. Sagouri, les prix de revient des 120.000 éleveurs recensés par l'Anoc fluctuent entre 31 et 33 DH le kilo. Une fourchette qui ne risque pas d'affecter, outre mesure, leurs gains prévus.

Il faut noter que ces 120.000 éleveurs disposent de 20 têtes et plus. Le ministère de l'Agriculture fait état, quant à lui, de 700.000 éleveurs. Un recensement qui prend en compte les paysans qui disposent de moins de 20 têtes.
S'agissant des prix sur le marché, l'Anoc estime que les éleveurs seront plus enclins à vendre à des prix abordables pour écouler au maximum leur cheptel. L'année dernière, ils étaient plusieurs à ramener des milliers de têtes aux écuries. Ce qui a représenté autant de charge pour des éleveurs qui ont appris à prendre en ligne de compte les prix fluctuants des aliments.

Par ailleurs, les prix de vente diffèrent d'une région à l'autre. Par réflexe commercial, les éleveurs affluent dans les villes où la demande est importante. Un choix qui, souvent, provoque une hausse des prix dans d'autres régions. L'année dernière, à titre d'illustration, les prix ont flambé à Khouribga et à Khénifra, réputées deux villes productrices de bétails. Ce phénomène s'explique par le fait que la plupart des éleveurs acheminent leurs marchandises dans les régions les plus lucratives.

Sur le registre sanitaire, un communiqué du ministère de l'Agriculture, rassure. La qualité du cheptel a été jugée bonne dans toutes les régions du Royaume grâce aux efforts fournis par les éleveurs pour entretenir leurs animaux. Par ailleurs, la campagne de vaccination lancée par le ministère a concerné 14 millions de têtes contre la variole et 11 millions contre la langue bleue. Le gouvernement s'attend, également, à ce que les transactions réalisées le jour de l'Aïd se traduisent par un chiffre d'affaires de 7 milliards de DH qui profitera aux éleveurs et à l'économie rurale de manière générale.
Source : Mostafa Bentak | LE MATIN
21/11/2007

 

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